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NBA : Au pied de la montagne

  • Photo du rédacteur: RivaldoML11
    RivaldoML11
  • 19 avr.
  • 33 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 mai

[An English translation of the article is available on this page, please just scroll down]


Aujourd'hui commence les play-offs NBA. 16 équipes exceptionnelles, toutes ayant des raisons de croire au sacre. Qui va s'imposer ? Analyse des forces en présence


Alea Jacta Est.


Le sort en est jeté, on connaît le tirage. Et il présage d’un monstre à deux têtes, hydre Cavaliers-Celtics, se donnant rendez-vous en finale de conférence. A moins que…d’autres équipes pourraient avoir leur mot à dire.


1.      Cleveland Cavaliers (64 victoires, 18 défaites) vs Miami Heat


La saison passée, les Cavs avaient montré un fort potentiel par intermittence mais les blessures les avaient empêchés de réellement forger une dynamique avant les play-offs et ils avaient dû batailler pour se débarrasser du Magic d’Orlando dans une série de 7 matches, avant d’être maîtrisés sans aucun souci par une équipe des Boston Celtics finalement championne NBA et largement au-dessus de la concurrence à l’Est. Cette année, les Cavaliers ont gagné 64 matches sur 82 pour s’offrir la première place de la conférence. La franchise d’Ohio emmenée par un Donovan Mitchell plus inspiré collectivement que jamais et une doublette de « bigs » Evan Mobley-Jarrett Allen intraitable, ainsi que par un insaisissable Darius Garland a entamé cette saison façon cow-boy claquant grande ouverte la porte du saloon et tirant en l’air pour s’emparer de l’attention de la pièce : 15 victoires de suite dès l’entame, trois joueurs sélectionnés en tant qu’All Star (Mitchell, Garland, Mobley). De quoi afficher ses ambitions. Mais ce n’était pas terminé, les hommes de Kenny Atkinson, candidat au coach de l’année ont à nouveau pris feu du 13 décembre 2024 au 12 janvier 2025 avec 12 victoires consécutives. Et enfin, une dernière série, la plus longue de la saison avec 16 victoires d’affilée. Monstrueux. Une équipe capable de capturer ses éclairs de génie dans une bouteille et d’être imbattable pendant une période extensive est forcément extrêmement dangereuse en playoffs. Le « supporting cast » a été renforcé par l’arrivée de De’Andre Hunter et on connaît les capacités de Max Strus, mais le facteur X à surveiller sera peut-être Ty Jerome, bluffant cette saison. 12.5 points par match, 51.6% d’efficacité au tir et 43.9% de la ligne à trois points en 20 minutes par partie, bilan statistique plus qu’honorable. Surtout, s’il parvient à dominer en sortie de banc comme il a su le faire par moments, le potentiel sixième homme de l’année peut donner la clé de la victoire à son équipe dans de nombreux affrontements à venir. La plus grande interrogation pour Cleveland est de savoir s’ils sont capables de produire ce qu’ils ont fait en saison régulière au moment le plus important de l’année. Il y a deux ans, c’était regard de biche pris dans les phares de la voiture pour Jarrett Allen et les siens, sortis au premier tour par les Knicks. Cette année, ils ne sont plus proie mais chasseurs et tout résultat moindre qu’une série très compétitive contre Boston (probablement) en finale de conférence serait un échec retentissant après une saison régulière fantastique. Ils ont les armes pour, à eux de dégainer et viser juste.

 

2.      Boston Celtics (61 victoires, 21 défaites) vs Orlando Magic


2024 était la bonne année. Les Celtics l’ont fait. Portés par un duo Jaylen Brown-Jayson Tatum, les C’s ont été sacrés champions NBA. Equipe ultra-moderne, capable de tirer (et marquer) à trois points de n’importe où, transcendante défensivement, Boston était favori à sa propre succession pour la première place à l’Est. Raté. La puissance, la force de frappe des Cleveland Cavaliers, leur cadence insoutenable a eu raison assez rapidement des espoirs de la franchise du Massachussetts de ce point de vue-là. Mais au fond, peu importe. Peu importe la saison régulière. Ce dont rêve Boston, c’est d’un doublé historique réalisé par seulement onze équipes dans l’histoire de la ligue. Et les hommes de Joe Mazzulla ont tout ce qu'il faut pour aller le chercher. Ils sont si forts que l’on n’en serait même pas étonné outre mesure. Pour Boston, la saison commence maintenant.

Concernant les joueurs, on pourrait parler de la défense de Jrue Holiday, des qualités affolantes de noms moins ronflants, de l’intelligence collective de Derrick White et Payton Pritchard mais le joueur qui peut faire passer cette équipe de Boston de favori à double champion s’appelle Kristaps Porzingis. Nul n’a de doute sur les qualités du pivot letton. Véritable licorne dans sa capacité à étirer la défense par sa qualité de tir et sa lecture du jeu, il fait atteindre un autre palier à une équipe déjà excellente. Mais les soucis de santé ne l’épargnent pas souvent. A l’approche des play-offs, il est en forme. Alors Boston, favori à sa propre succession ? C’est en tout cas une des deux meilleures équipes à l’Est et peut-être l’équipe la plus susceptible de représenter la conférence en finale. Attention tout de même, l’amour du 3-points pour les Celtics peut parfois s’avérer une arme à double tranchant. C’est ainsi que le 1er Mars 2025, Boston entame pied au plancher et met K-O debout les Cavs avant même que la partie ait vraiment commencé. 25-3 en quatre petites minutes. Oui mais les Cavaliers refusent de s’avouer vaincus et petit à petit, griffe par griffe, remontent, renverse ce match. Ce qui témoigne de leur résilience mais aussi peut-être du pêché mignon de ces excellents Celtics. S’entêter dans un plan A, même s’il n’est plus efficace, pendant de trop longues périodes. Cependant, au vu de la qualité de ce plan A, on ne se fait pas trop de soucis pour eux. « You live by the three, you die by the three » et ptutôt deux fois qu’une avec les C’s. Rendez-vous en finale de conférence contre les Cavaliers pour un duel au sommet, voilà les attentes, bien sûr extrêmement élevées mais tout aussi justifiées pour les Boston Celtics.


3.      New York Knicks (51 victoires – 31 défaites) vs Detroit Pistons


Que penser des New York Knicks ? Un cran en dessous du monstre à deux têtes Cleveland-Boston, un cran au-dessus du reste de la concurrence. Alors bien sûr, ils ont un peu perdu de vitesse en fin de saison avec la blessure de l’indispensable Jalen Brunson, si incroyable en isolation et meilleur joueur, visage de l’équipe. Mais ils n’en restent pas moins redoutables. L’arrivée de Karl Anthony Towns a renforcé la puissance de frappe offensive de l’équipe comparée à la saison passée. Mais ils ont aussi perdu un peu de leur identité de bagarreurs, de morts de faims qui ne lâchent rien avec le départ de Julius Randle mais surtout de Donte DiVincenzo. Mikal Bridges continue d’être excellent, Josh Hart est l’un des joueurs les plus sous côtés de la ligue et l’âme de cette équipe mais l’élément qui va devoir porter ce groupe pour faire un grand parcours est OG Anunoby. Le plus grand problème de cet effectif? Le nombre de minutes jouées par un cinq majeur que Tom Thibodeau refuse de faire souffler, pour le meilleur et pour le pire, et donc le manque de profondeur de banc. Si Jalen Brunson est en pleine possession de ses moyens, cette équipe peut rêver de rivaliser avec n’importe quelle équipe sur une série. Aller loin sur cette campagne de playoffs signifierait répéter ces exploits. On a beaucoup plus de doutes. A eux de démontrer le contraire.

 

4.      Indiana Pacers (50 victoires – 32- défaites) vs Milwaukee Bucks


C’est peut-être la série dont on a le plus hâte de voir le déroulé à l’Est. Parce que les Pacers sont cette équipe dont la folie offensive et le rythme effréné emballe les matches. Parce qu’Andrew Nembhard, Pascal Siakam, TJ Mc Connell, Tyrese Haliburton et cie ont su se remettre d’un début de saison catastrophique pour redevenir cette équipe que personne n’a envie d’affronter, finaliste de conférence l’an passé. Parce qu’il y a une rivalité certaine entre cette version des Milwaukee Bucks et ces Pacers, tension entamée l’année dernière et plutôt à l’avantage d’Indiana la saison passée. Cette année en revanche, c’est 3-1 pour Milwaukee. Alors balle au centre, et on remet ça en playoffs pour notre plus grand plaisir. Ce ne sera pas une tâche facile mais on a hâte de les voir à l’œuvre.

 



5.      Milwaukee Bucks (48 victoires-34 défaites) vs Indiana Pacers


Le revers de la médaille, le côté pile faisant face à cette drôle franchise d’Indiana. Les Milwaukee Bucks sont eux aussi quelque part un mystère. Difficile de prédire la performance de cette équipe, qui comptera dans presque toutes les situations, le meilleur joueur sur le parquet. Avoir Giannis Antetoukompo dans son effectif donne le droit de rêver au titre. Mais seul, il n’y arrivera pas, malgré ses qualités athlétiques toujours aussi impressionnantes et sa versatilité nouvelle. Alors les Bucks ont ajouté Damian Lillard. Avec ces deux-là, on peut voir les choses en grand. Mais tout d’abord, malgré un talent évident, le collectif n’a jamais vraiment séduit, que ce soit cette saison ou la saison passée, même s’il y a eu des progrès. Et puis « Dame » a eu un problème de caillot de sang- similaire à celui de Victor Wembanyama, qui l’a écarté des parquets pour cette fin de saison. Très bonne nouvelle pour les Bucks et les fans de basket, il devrait pouvoir être de retour très rapidement. Il n’empêche, cela fait tout un nuage d’incertitude entourant la franchise du Wisconsin. Pour le dissiper, il suffit de gagner. Cela sera peut-être le cas dans ce duel de rivaux contre les Pacers que l’on imagine intense et acharné. Cela semble plus compliqué par la suite. Cependant, on sait que le plafond peut être haut, très haut pour les Bucks. Pied au plancher et en selle vers le sommet de la montagne ?


 

6.      Detroit Pistons (44 victoires – 38 défaites) vs New York Knicks

 

Est-ce que vous vous souvenez de l’an passé ? Ce temps où Detroit, au fond du seau, était l’une des pires franchises de la ligue (14 victoires, 68 défaites), buvant le calice jusqu’à la lie lors d’une série de vingt huit défaites consécutives. Oui, vous avez bien lu. Vingt-huit. Il est loin ce temps-là, très loin dans le rétroviseur. C’est quasiment le même groupe, mais cette fois sous les ordres de J.B. Bickerstaff -Kenny Atkinson étant parti entraîner les Cavs dans un chassé-croisé gagnant gagnant qui fait des deux entraîneurs les favoris pour le trophée de coach de l’année- quasiment le même groupe donc, qui a terminé sixième de la saison régulière et s’est directement qualifié pour les play-offs. Emmenés par un Cade Cunningham toujours plus étincelant (26 pts, 6 rebonds et 9 passes par match), Detroit s’est brillamment affirmé comme une des équipes avec qui compter sur les prochaines années. La saison est déjà un succès éclatant, effarant. Ce qui va suivre relève du bonus. Mais à ce stade-là, pourquoi se priver ? Avec les qualités de leurs jeunes comme Jalen Duren et Ausar Thompson, l’expérience de Dennis Schröder, arrivé à mi-saison et surtout avec leur meneur de jeu star, Detroit a de quoi faire faire des cauchemars à de nombreux adversaires. Ils n’ont peut-être pas fini de nous surprendre.

 

7.      Orlando Magic (41 victoires – 41 défaites) vs Boston Celtics


Orlando a dû passer par le play-in pour se qualifier. Cela ne les a pas gêné outre-mesure pour se débarrasser des Hawks. Le problème, c’est que maintenant il va falloir affronter les champions en titre dès le premier tour, et ce ne sera pas une mince affaire. Orlando a montré par éclats, par moments, de la magie. Mais ils n’ont pas été épargnés par les blessures. Paolo Banchero dans un premier temps. Pas grave, Franz Wagner reprenait le flambeau, passant encore à un niveau supérieur. Jusqu’à ce qu’il se blesse à son tour. Avec les deux meilleurs joueurs absents en même temps pendant une longue période (34 matches manqués pour Banchero, 20 pour Wagner), ce fut bien évidemment beaucoup plus compliqué pour Orlando. Ils sont de retour. Mais peut-être pas à leur niveau stratosphérique d’avant blessure. Le Magic reste cependant une équipe très difficile à battre, capable d’étouffer l’adversité défensivement (2ème meilleure défense de la ligue derrière le Thunder, meilleure équipe de la saison régulière). Le point noir et la clé pour le Magic sera leur attaque ( 28ème sur 31 en points marqués par matches). Si les « role players » comme KCP, Cole Anthony, Jalen Suggs, ou Anthony Black parviennent à être efficaces offensivement, le Magic pourrait jouer de vilains tours à ses adversaires. Sinon, la sortie de route pourrait être rapide. Face à Boston, c’est une montagne qui les attend. Peuvent-ils créer l’exploit ?

 


8.      Miami Heat (37 victoires – 45 défaites) vs Cleveland Cavaliers


Cela faisait six ans que le Miami Heat n’avait pas eu un bilan négatif. Cela fait trois années consécutives que les Floridiens se qualifient en play-offs en passant par le play-in et en disputant deux matches couperets. Il leur fallait d’abord battre les Chicago Bulls, qu’ils n’avaient pas battu cette saison, chose faite sans trop de difficultés, avant d’affronter les Hawks à Atlanta. Et cette partie résume bien la saison du Heat, passé par toutes les émotions. D’une fin d’histoire pour le moins tendue avec Jimmy Butler, échangé aux Golden State Warriors en milieu de saison, aux blessures récurrentes, en passant par une série de dix défaites avec de nombreuses avances dilapidées sur la saison (huit défaites après avoir mené de plus de dix points en seconde mi-temps), le Miami Heat était sur un roller coaster. Et ce fut la même chose dans ce match. Avance de dix points effacée, retour des Hawks, lancer franc manqué dans la dernière minute, égalité sur un shoot de Trae Young au buzzer et prolongation. Mais Miami a pris les choses en main avec autorité et s’est offert le droit de défier les Cleveland Cavaliers. Il y a beaucoup de choses positives pour cette équipe : la progression d’un Tyler Herro calibre All-Star et candidat au MIP (Most Improved Player), la défense de Bam Adebayo, les fulgurances d’Andrew Wiggins, la bonne pioche Davion Mitchell, franchement impressionant et taillé sur mesure pour cette franchise, ou encore le rookie kryptonien Kel’el Ware, capable d’enfiler sa cape de Super-Man pour aller dunker des alley-oop là où personne ne peut aller les chercher, même s’il a encore beaucoup de choses à apprendre. Il y a aussi beaucoup de choses négatives, cette séparation horrible avec Jimmy Butler, ces défaites inexplicables, cette difficulté à scorer dans les moments importants, les pâles copies rendues par Jaime Jaquez Jr et Terry Rozier, la blessure de Nikola Jovic même s’il devrait pouvoir revenir à présent. Du bon, du moins bon et un peu de tout à la fois aussi, ce qui les rend assez illisible. Sont-ils assez forts pour battre Cleveland quatre fois ? Sans doute pas. Mais Miami adore être dans cette situation. Ce ne sera peut-être pas aussi facile qu’on pourrait le penser pour les Cavaliers.



Une finale de conférence Cleveland Cavaliers-Boston Celtics semble être gravée dans la roche à l’Est. Ce serait le plus logique. Mais six autres équipes rêvent d’une issue différente. Alors qui sera capable de se transcender pour créer la surprise ?

 

 

 

Ouest Side Stories

 

C’est dans le Far West qu’une tempête approche. Duels à couteaux tirés, superstars prête à prendre d’assaut la ligue, collectifs jouant une harmonie parfaite comme sur du papier à musique, cette partie du tableau devrait ressembler à un bain de sang. Qui saura tirer son épingle du jeu ?

 

1.      Oklahoma City Thunder (68 victoires, 14 défaites) vs Memphis Grizzlies

 

Le Thunder veut faire parler la foudre. Meilleure équipe de la saison régulière avec un bilan historique, les hommes de Mark Daigneault ont encore progressé. Ils sont à présent l’équipe à abattre, avec une cible dans le dos. Mais le Thunder est certainement le candidat au titre après ce qu’ils ont accompli en saison régulière. Portés par un Shai-Gilgeous Alexander (SGA) inarrêtable en mode MVP -32.7 pts, 5 rebonds, 6.4 passes décisives et 1.7 ballon volé par match- une défense de fer hargneuse, étouffante, incessante, à l’image d’un Lu Dort cadenassant le meilleur joueur adverse chaque soir, ils sont capables à tout moment d’enchaîner les « stops » et d’aller marquer en transition. Et en un clin d’œil, un match serré se transforme en démonstration. La clé pour Oklahoma sera de savoir si les « role players » peuvent être efficaces de la ligne à trois points et si Jalen Williams peut continuer d’être exceptionnel en deuxième option. Chet Holmgren peut lui aussi faire toute la différence sur une série. Intensité, talent, union, rotations défensives, sens du sacrifice, en bref, on a affaire au collectif le plus abouti de la saison, un « juggernaut » dont la plupart des concurrents redoutent de croiser le chemin. Attention tout de même, l’équipe est encore jeune mais tout autre résultat autre qu’à minima une finale de conférence compétitive sera perçu comme un échec retentissant pour ce groupe. Champions en graine, vont-ils rester planté là ou pousser pour se hisser jusqu’au sommet ?  

 

2.      Houston Rockets (52 victoires, 30 défaites) vs Golden State Warriors


Allo Houston ? Il y a un problème. Le monde du basket donne-t-il le respect qu’elle mérite à cette équipe des Rockets 2024-2025 ? Sans doute pas. Mais peu importe. Car la franchise dirigée par Ime Udoka a un plan de jeu établi. Il part de ce constat fait par Mike Tyson : « everyone has a plan until they get punched in the face” (tout le monde à un plan avant de prendre une droite en pleine figure). L’idée est donc simple. Cogner au visage dès l’entre-deux. Physiques, durs, intenses, presque méchants, les Houston Rockets adorent avoir le mauvais rôle. Et la plupart de leurs adversaires n’ont pas su répondre au défi imposé par Dillon Brooks et ses coéquipiers, qui eux semblent vivre pour ce genre de match. Résultat, Houston a bien mérité sa 2ème place à l’Ouest alors que personne ne s’y attendait. Fred Van Vleet, Alperen Şengün, et Jalen Green peuvent prendre feu à tout moment. Mais la révélation de l’année côté Rockets est bien évidemment Amen Thompson (14 pts, 8 rebonds, 4 passes) au jeu aussi atypique que sensationnel. Les Rockets sont prêts à entrer sur le ring et feront tout pour que le combat ne dure pas la distance.  Voilà qui tombe à pic, en face s’avancent les Warriors, que Houston avait gentiment chambré l’an passé alors qu’ils s’affrontaient en saison régulière pour une place en play-in avant de le regretter, perdant ce match et échouant à la 11ème place finalement.

Alors une série entière opposant les deux franchises ? Sortez le pop-corn.

 



3.      Los Angeles Lakers (50 victoires-32 défaites) vs Minnesota Timberwolves


C’est peut-être la série la plus attendue de ce premier tour. Car les deux équipes semblent très proches. Mais surtout car le talent sur le parquet sera effarant. J.J. Reddick a été nommé entraîneur en début de saison, mais surtout, alors que les Lakers ne semblaient aller nulle part, le « trade » de la décennie, peut-être même de l’histoire de la ligue a eu lieu. A la surprise de tous, choquant le monde, le 1er Février 2025, les Dallas Mavericks envoient Luka Dončić, leur franchise player aux Los Angeles Lakers en échange d’Anthony Davis. Beaucoup d’encre a coulé sur cette décision inexplicable pour les Mavs, mais le résultat pour les Lakers, tout heureux de récupérer l’un des meilleurs joueurs de la ligue, c’est qu’ils pourraient être sacrés champions dès cette année. Imaginez. LeBron James. Luka Dončić. Austin Reaves. Difficile de trouver un meilleur trio offensivement. Ajoutez à cela une intensité défensive collective retrouvée et les Lakers peuvent atteindre le sommet. Bien sûr, l’effectif n’est pas si bien construit et souffre de carences évidentes avec le seul Jaxson Hayes au poste de pivot, Dončić sera toujours une cible facile en défense et LeBron James a 40 ans. Mais les Lakers peuvent y croire. Bon courage aux équipes qui vont devoir les affronter.


 

4.      Denver Nuggets (50 victoires-32 défaites) vs Los Angeles Clippers

 

L’an passé, les Nuggets rêvaient d’être sacrés à nouveau. Ils s’étaient pris le mur Minnesota de plein fouet pour voir leurs aspirations se briser sur la défense des Timberwolves. Cette année, Denver a parfois semblé tout proche de son meilleur niveau. Mais souvent, les Nuggets en ont été très loin. Si bien que Michael Malone, qui les avaient emmenés jusqu’au titre a été licencié 3 matches avant le début des play-offs, remplacé par intérim par David Adelman. Nikola Jokić, meilleur joueur du monde, et dans un duel de folie avec SGA pour le MVP est toujours aussi affolant. Pas moins d’un triple double en moyenne et quasiment 30 points par match sur la saison (29.1 pts, 12.7 rebonds, 10.2 passes). Ligne de statistiques surréaliste. Voilà qui vous pose un homme.  Christian Braun continue de progresser et pourrait être sacré « Most Improved Player », Westbrook s’est surprenamment bien intégré dans l’équipe même si son temps de jeu semble avoir été une des sources de conflits dans le vestiaire, ce qui aura conduit au licenciement de Michael Malone. Malgré tout ça, les résultats furent en dents de scie. La faute à un Aaron Gordon souvent blessé, un Jamaal Murray qui aura attendu la deuxième partie de saison avant de retrouver son rythme et un Michael Porter Jr sur courant alternatif et honnêtement décevant. Jalen Pickett est très intéressant et Julian Strawther peut apporter l’étincelle offensivement, mais Denver semble moins fort que les années passées. Avoir le meilleur joueur du monde dans son équipe peut résoudre beaucoup de leurs problèmes. On ne serait cependant pas vraiment surpris de les voir quitter le tournoi tôt. Le premier tour face aux Los Angeles Clippers ne sera pas une mince affaire.


5.      Los Angeles Clippers (50 victoires – 32 défaites) vs Denver Nuggets


Les Clippers avancent masqués. Mais nos vieux flibustiers pourraient bien créer la surprise dans le tournoi. Le groupe coaché par Tyronn Lue a beaucoup d’expérience avec les vétérans James Harden et Kawhi Leonard en tête de file.  Il est aussi sur une dynamique incroyable, avec 8 victoires de suite, battant notamment les Warriors à la dernière journée pour s’éviter de passer par le play-in. Zubac est un des joueurs les plus sous-côtés de la ligue, Norman Powell aura fait une saison de grande qualité et Kris Dunn brille par sa défense. A l’inter-saison, la franchise a ajouté Bogdan Bogdanović comme arme offensive. Mais la réussite des Clippers dépend entièrement du niveau de leur duo ancien MVP-ancien MVP des finales. Cela tombe bien, James Harden aura été constant dans l’excellence toute la saison et Kawhi Leonard a fini très fort avec 26.7 pts, 7.4 rebonds, 3.7 passes et 1.9 ballons volés par match sur les 12 dernières rencontres. I

Les Clippers ne comptent pas s’arrêter là. Alors, prêts à embarquer sur le bateau de nos pirates ?

 

6.      Minnesota Timberwolves (49 victoires -33 défaites) vs Los Angeles Lakers


Les Timberwolves étaient arrivés jusqu’en finale de conférence l’an passé, portés par leur défense et un Anthony Edwards inarrêtable. Depuis, ils ont échangé Karl-Anthony-Towns pour Julius Randle et Donte DiVincenzo. L’intégration du premier ne fut pas facile, mais il semble trouver son rôle dans l’équipe de manière plus consistante maintenant. La saison de Minnesota se sera déroulée sous les radars avec moins de coups d’éclats de leur superstar qu’à l’accoutumée. On aurait cependant tort de compter sans eux.  N’oublions pas qu’ils ont tout de même dans l’effectif Rudy Gobert, 4 fois DPOY (défenseur de l’année), mais aussi Naz Reid et des « role players » très intelligents comme Mike Conley et Jaden McDaniels. Bien sûr, pour Minnesota, tout dépendra d’Anthony Edwards. « Ant-man » est devenu encore meilleur à trois points, avec 4 tirs rentrés par match et une efficacité de 39.5 %, ce qui en fait un des meilleurs « shooteurs » de la ligue sur la saison. Cependant, cela se fait parfois au détriment de ses capacités à aller scorer dans la peinture et provoquer des fautes, libérant ainsi ses partenaires. Surtout, là où Anthony Edwards va devoir montrer sa progression, c’est dans sa vision du jeu et sa prise de décisions. Car les équipes adverses ne vont pas hésiter à lui envoyer des prises à deux, à le marquer dès qu’il tente de remonter la balle et à tenter de ne jamais le laisser trouver son rythme. Il marquera beaucoup de points dans tous les scénarios. Sera-t-il capable de rendre meilleur ses coéquipiers et d’emmener Minnesota dans une nouvelle dimension ? Premier tour face aux Lakers dans un duel étoilé.


 

7.      Golden State Warriors (48 victoires – 34 défaites) vs Houston Rockets


Les Golden State Warriors y croient dur comme fer. Depuis l’arrivée de Jimmy Butler, les Californiens sont devenus une des meilleures équipes de la ligue, avec 23 victoires contre 8 défaites. La présence de l’ailier, sa science défensive, sa capacité à aller provoquer les fautes et jouer juste libère Steph Curry, toujours aussi exceptionnel et peut-être le joueur le plus divertissant de la ligue à regarder évoluer. Alors oui, les Warriors ont dû passer par le play-in après s’être incliné dans le dernier match de l’année face aux Clippers dans un thriller épique, mais cela ne change rien à leur conviction. Les hommes de Steve Kerr savent ce que c’est de gagner un titre, et l’expérience en play-offs de Curry, Draymond Green, candidat au DPOY, et Jimmy Butler peut emmener ce groupe très loin.   Premier tour face aux Rockets, qui seront, on n’en doute pas, prêts à aller au combat.

 

8.      Memphis Grizzlies (48 victoires – 34 défaites) vs Oklahoma City Thunder


Dire que les Grizzlies étaient deuxièmes ou troisièmes à l’Ouest pendant la majorité de la saison. Dernier qualifié par le play-in après avoir perdu une belle bataille face aux Warriors, puis s’être rattrapé en disposant facilement des Mavericks, Ja Morant et les siens vont devoir défier le terrible Thunder dès le premier tour. Sauront-ils braver l’orage ? Ils ne se sont peut-être pas mis dans les meilleures conditions pour. Après une saison marquée par les absences à répétition (32 matches, 25 pour suspension pour détention d’arme à feu et 8 pour blessures) de la star Ja Morant ainsi que celle de Brandon Clarke (saison terminée sur blessure depuis le 19 Mars), alors que l’équipe affiche tout de même un bilan honorable, le coach Taylor Jenkins est licencié le 28 Mars à la surprise générale, avec neuf matches à jouer. Difficile donc d’imaginer les Grizzlies aller loin, surtout que le très bon rookie Jaylen Wells s’est blessé à son tour. Cependant, Memphis a beaucoup, beaucoup de talent. Jaren Jackson Jr, All-Star et meilleur joueur de l’équipe sur la saison, Desmond Bane, Scottie Pippen Jr, et bien sûr Ja Morant, de retour à un très haut niveau, aussi exceptionnellement doué sur le parquet qu’immature dans ses attitudes et ses célébrations, même si la partie célébration est honnêtement plutôt amusante. Bref les Grizzlies ont des arguments. Suffisamment pour renverser Oklahoma ? On demande à voir mais attention à ne pas réveiller l’ours qui dort, il pourrait déployer sa puissance de feu.

 

 

16 équipes. Tant de talent. Une seule équipe repartira championne.  Si l’on devait se risquer à un pronostic, on imagine bien une finale Thunder – Celtics se soldant par une victoire d’Oklahoma du côté de SportsAilEvasion. Et vous, qui voyez vous remporter le titre ?

 

Merci pour votre attention et à bientôt sur le site !

 

 

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[English version of the article]

NBA: At the foot of the mountain

Today marks the beginning of the NBA play-offs. 16 exceptional teams, all with reason to believe they can claim the crown. Who will come out on top? Analysis of the forces in play




Alea Jacta East.


In the East, the die has been cast, we know the draw. And it augurs a two-headed monster, the Cavaliers-Celtics hydra, meeting in the conference final. Unless...other teams might have something to say about it.


1. Cleveland Cavaliers (64 wins, 18 losses) vs Miami Heat


Last season, the Cavs showed intermittent potential, but injuries prevented them from building any real momentum ahead of the play-offs, and they struggled to overcome the Orlando Magic in a 7-game series, only to be handed a gentleman sweep by a Boston Celtics team that ended up as NBA champions and far ahead of the competition in the East. This year, the Cavaliers won 64 out of 82 games to take first place in the conference. The Ohio franchise, led by a Donovan Mitchell who was more collectively inspired than ever and an unstoppable Evan Mobley-Jarrett Allen “bigs” duo, as well as the elusive Darius Garland, started the season like a cowboy slamming the saloon door wide open and firing a shot to capture the attention of the room: 15 wins in a row from the very start, three players selected as All Stars (Mitchell, Garland, Mobley). Enough to show off their ambitions. But that wasn't the end of the story, as Kenny Atkinson's men, nominated for Coach of the Year, caught fire again from December 13, 2024 to January 12, 2025 with 12 consecutive victories. And finally, a final serie, the longest of the season, of 16 wins in a row. Astonishing.

 A team capable of capturing its flashes of brilliance in a bottle and being unbeatable for an extensive period is bound to be extremely dangerous in the playoffs. The supporting cast has been strengthened by the arrival of De'Andre Hunter, and Max Strus' abilities are well known, but the X-factor to watch out for may well be Ty Jerome, who has been bluffing this season. 12.5 points per game, 51.6% shooting efficiency and 43.9% from the three-point line in 20 minutes per game, a more than respectable statistical record. Above all, if he can dominate coming off the bench as he has done at times, the potential Sixth Man of the Year can give his team the key to victory in many upcoming clashes. The biggest question for Cleveland is whether they can produce what they did in the regular season at the most important time of the year. Two years ago, it was deer in the headlights for Jarrett Allen and his team, knocked out in the first round by the Knicks. This year, they're no longer prey but hunters, and anything less than a highly competitive series against Boston (probably) in the conference finals would be a resounding failure after a fantastic regular season. They've got the weapons to do it, it's up to them to draw and aim well.

 


2. Boston Celtics (61 wins, 21 losses) vs Orlando Magic


2024 was the year. The Celtics did it. Led by a Jaylen Brown-Jayson Tatum duo, the C's were crowned NBA champions. An ultra-modern team, capable of shooting (and scoring) three-pointers from anywhere, transcendent defensively, Boston was odds-on favorite for first place in the East. Not the case. The Cleveland Cavaliers' power and strike force, and their unbearable pace, quickly got the better of the Massachusetts franchise's hopes in this respect. But in the end, it doesn't matter. Never mind the regular season. What Boston is dreaming of is a historic double achieved by only eleven teams in the history of the league. And Joe Mazzulla's men have what it takes to get it. They're so strong, it wouldn't even be that surprising. For Boston, the season starts now.


As far as the players are concerned, we could talk about Jrue Holiday's defense, the staggering qualities of lesser-known names, the collective intelligence of Derrick White and Payton Pritchard, but the player who can take this Boston team from favorite to two-time champion is Kristaps Porzingis. There's no denying the Latvian pivot's qualities. A true unicorn in his ability to stretch defenses with his shooting and reading of the game, he brings an already excellent team to the next level. However, he is frequently plagued by injury. As the play-offs approach, he is healthy.

So, is Boston the favorite to win the title? In any case, they're one of the two best teams in the East, and perhaps the team most likely to represent the conference in the Finals. However, the Celtics' love of 3-pointers can sometimes be a double-edged sword. That's how, on March 1, 2025, Boston got off to a flying start, knocking out the Cavs before the game had even really started. 25-3 in four short minutes. But the Cavaliers refused to give up, and little by little, claw by claw, came back and turned the game around. A testament to their resilience, but also perhaps to the sinfulness of these excellent Celtics. Stubbornly sticking to a plan A, even if it's no longer effective, for too long. However, given the quality of this plan A, we're not too worried about them. “You live by the three, you die by the three”, and it's a fine thing with the C's. A showdown in the Conference Finals against the Cavaliers for a top-of-the-table duel, these are the expectations - extremely high, of course, but just as justified for the Boston Celtics.




3. New York Knicks (51 wins - 31 losses) vs Detroit Pistons


What to make of the New York Knicks? A notch below the two-headed Cleveland-Boston monster, a notch above the rest of the competition. Of course, they lost a little momentum at the end of the season with the injury to the indispensable Jalen Brunson, so incredible in isolation and the best player, the face of the team.But they're no less formidable.The arrival of Karl Anthony Towns has strengthened the team's offensive firepower compared to last season. However, they've also lost a little of their identity of gritty fighters, starving players who don't give up, with the departure of Julius Randle and, above all, Donte DiVincenzo. Mikal Bridges continues to be excellent, Josh Hart is one of the most underrated players in the league and the soul of this team, but the element that will have to carry this group to a great finish is OG Anunoby.The biggest problem with this squad? The number of minutes played by a starting five that Tom Thibodeau refuses to let rest, for better or for worse, and therefore the lack of bench depth. If Jalen Brunson is at full capacity, this team can dream of competing with any team on a series.

To go far in this playoff campaign would mean repeating those feats. We have a lot more doubts. It's up to them to prove otherwise.



4. Indiana Pacers (50 wins - 32 losses) vs Milwaukee Bucks


This is perhaps the series we're most looking forward to in the East. Because the Pacers are the kind of team whose offensive madness and frenetic pace make matches go wild. Because Andrew Nembhard, Pascal Siakam, TJ Mc Connell, Tyrese Haliburton and co. have bounced back from a disastrous start to the season to become the team nobody wants to face, this team that was last year's conference finalists. Because there's a definite rivalry between this version of the Milwaukee Bucks and these Pacers, a tension that began last year and tended to favor Indiana last season. This year, however, it's 3-1 to Milwaukee. So let's get the ball rolling, and get back to the playoffs to our delight. It won't be an easy task, but we can't wait to see them in action.



5. Milwaukee Bucks (48 wins-34 losses) vs Indiana Pacers


The flip side of the coin facing that odd Indiana franchise. The Milwaukee Bucks are also something of a mystery. It's hard to predict the performance of this team, which will have the best player on the floor in almost every situation. Having Giannis Antetoukompo on the roster gives you the right to dream of the title. But on his own, he's not going to make it, despite his ever-impressive athleticism and new-found versatility. So the Bucks added Damian Lillard. With these two, we can think big. But first of all, despite obvious talent, the collective has never really clicked, either this season or last, even if there has been progress. And then “Dame” had a blood clot problem - similar to the one suffered by Victor Wembanyama - which ruled the Frenchman out for the rest of the season. Very good news for the Bucks and basketball fans, Lillard should be back very soon. Nevertheless, a cloud of uncertainty surrounds the Wisconsin franchise. To dispel it, all it takes is to win. That may well be the case in this duel of rivals against the Pacers, which we imagine to be intense and fierce. After that, it seems more complicated. However, we know that the ceiling can be high, very high for the Bucks. Will they put their pedal to the metal and saddle up for the summit of the mountain?




6. Detroit Pistons (44 wins - 38 losses) vs New York Knicks

Do you remember last year? That time when Detroit, at the bottom of the barrel, was one of the worst franchises in the league (14 wins, 68 losses), drinking the chalice to the dregs during a series of twenty-eight consecutive defeats. Yes, you read that right. Twenty-eight. Those days are long gone, far away in the rear-view mirror. It's more or less the same group, but this time under J.B. Bickerstaff - Kenny Atkinson having left to coach the Cavs in a win- win swap that makes both coaches favorites for the Coach of the Year trophy - more or less the same group, which finished sixth in the regular season and qualified directly for the play-offs. Led by an ever more dazzling Cade Cunningham (26 pts, 6 rebounds and 9 assists per game), Detroit brilliantly established itself as one of the teams to be reckoned with in the coming years. The season has already been a tremendous success. What follows is a bonus. But at this stage, why not dream big? With the qualities of their youngsters like Jalen Duren and Ausar Thompson, the experience of Dennis Schröder, who arrived mid-season, and above all with their star playmaker, Detroit has enough to give many opponents nightmares. They may not have finished surprising us yet.



7. Orlando Magic (41 wins - 41 losses) vs Boston Celtics


Orlando had to go through the play-in round to qualify. That didn't seem to bother them too much as they got rid of the Hawks. The problem now is that they'll have to face the defending champions in the first round, and that's a big ask. Orlando showed flashes, at times, of magic. But they have not been spared from injury. Paolo Banchero first. No problem, Franz Wagner picked up the torch, taking his game to a new level. Until he too was injured. With their two best players absent for long periods of time (Banchero missed 34 matches, Wagner 20), it was obviously much more complicated for Orlando. They're back. But perhaps not all the way to their pre-injury stratospheric level. However, the Magic remain a very tough team to beat, capable of smothering opponents defensively (2nd best defense in the league behind the Thunder, best team of the regular season). The main downside and key for the Magic will be their offense (28th out of 31 in points scored per game). If role players such as KCP, Cole Anthony, Jalen Suggs and Anthony Black manage to be effective offensively, the Magic could play some nasty tricks on their opponents. If not, the exit could be swift. Facing Boston, they have a mountain to climb. Can they pull off the feat?




8. Miami Heat (37 wins - 45 losses)


It's been six years since the Miami Heat last had a negative record. For three consecutive years, the Floridians have qualified for the play-offs by going through the play-in and playing two decisive matches. First, they had to beat the Chicago Bulls, whom they hadn't beaten this season, which they did without too much difficulty, before facing the Hawks in Atlanta. And this game sums up the Heat's season, which has seen them go through all kinds of emotions. From a tense end to the story with Jimmy Butler, traded to the Golden State Warriors midway through, to recurring injuries, to a ten-game losing streak with numerous squandered leads (eight losses after leading by more than ten points in the second half), the Miami Heat were on a roller coaster. And so it was in this game. Ten-point lead erased, Hawks comeback, missed free throw in the final minute, tie game on a Trae Young shot at the buzzer and overtime. But Miami took charge with authority and earned the right to challenge the Cleveland Cavaliers.


There are many positives for this team: the progress of an All-Star-caliber and MIP (Most Improved Player) candidate Tyler Herro , Bam Adebayo's defense, Andrew Wiggins' flashes of brilliance, the impressive Davion Mitchell, tailor-made for this franchise, or the Kryptonian rookie Kel'el Ware, capable of donning his Super-Man cape to dunk alley-oops where no one else can, even if he still has a lot to learn. There are also a lot of negative things: the horrible break-up with Jimmy Butler, the inexplicable defeats, the difficulty of scoring in important moments, the poor performances of Jaime Jaquez Jr and Terry Rozier, Nikola Jovic's injury, even though he should be able to return by now. Some good, some not so good and a bit of everything at once too, making them rather unreadable. Are they strong enough to beat Cleveland four times? Probably not. But Miami loves being in this situation. It may not be as easy as you might think for the Cavaliers.



A Cleveland Cavaliers-Boston Celtics conference final seems set in stone in the East.That would be the most logical. But six other teams are dreaming of a different outcome. So who will be able to transcend themselves and make some noise in an upset?


West Side Stories


It's in the Wild West that a tempest is brewing. With knife-edge duels, superstars ready to take the league by storm, and collectives playing in perfect harmony like music paper, this part of the draw should resemble a bloodbath.


1. Oklahoma City Thunder (68 wins, 14 losses) vs Memphis Grizzlies


The Thunder are out to let lightning do the talking. Best team of the regular season, with a historic record, Mark Daigneault's men have improved yet again. They are now the team to beat, with a target on their backs. The Thunder are certainly title contenders after what they accomplished in the regular season. Carried by an unstoppable Shai-Gilgeous Alexander (SGA) in MVP mode -32.7 pts, 5 rebounds, 6.4 assists and 1.7 steals per game- and an iron defense that's tough, suffocating and relentless, just like Lu Dort's lockdown of the opposing team's best player every night, they are capable of stringing together stops and scoring in transition at any time. And in the blink of an eye, a tight game turns into a blowout. The key for Oklahoma will be whether the role players can be effective from the three-point line and whether Jalen Williams can continue to be exceptional as a second option. Chet Holmgren can also make all the difference on a series. Intensity, talent, union, defensive rotations, sense of sacrifice - in short, we're dealing with the most accomplished collective of the season, a juggernaut that most competitors dread crossing paths with.

Beware, however, the team is still young, but any result other than a competitive conference final will be seen as a massive failure for this group. Champions in the making, will they stay planted there or push on to the top?

2. Houston Rockets (52 wins, 30 losses) vs Golden State Warriors


Hello, Houston? We have a problem. Does the basketball world give this 2024–2025 Rockets team the respect it deserves? Probably not. But it doesn’t matter. Because the franchise led by Ime Udoka has a clear game plan. It starts with a truth once laid down by Mike Tyson: “Everyone has a plan until they get punched in the face.”

So the idea is simple: hit them in the face right from the tip-off. Physical, tough, intense, almost mean—the Houston Rockets love playing the villain. And most of their opponents haven’t been able to match the challenge imposed by Dillon Brooks and his teammates, who seem to live for this kind of game.

As a result, Houston fully earned its 2nd-place finish in the West—something nobody saw coming. Fred VanVleet, Alperen Şengün, and Jalen Green can catch fire at any moment. But the breakout star of the year for the Rockets is, without a doubt, Amen Thompson (14 pts, 8 rebounds, 4 assists), whose game is as unconventional as it is spectacular.

The Rockets are ready to step into the ring—and they’ll do everything they can to make sure the fight doesn’t go the distance.

Sure thing, the Warriors, whom Houston gently teased last year when they battled it out in the regular season for a play-in spot, and came to regret it, losing that game and ending up in 11th place, are playing their walk-on song in the other corner.

So an entire series pitting the two franchises against each other? Get out te popcorn.


3. Los Angeles Lakers (50 wins – 32 losses) vs Minnesota Timberwolves


This might be the most anticipated series of the first round. Because these two teams seem very closely matched. But more importantly, because the talent on the court will be staggering.

J.J. Redick was named head coach at the start of the season, but more crucially, just when the Lakers seemed to be going nowhere, the trade of the decade—maybe even the trade of the century—happened. To everyone’s shock, on February 1, 2025, the Dallas Mavericks sent Luka Dončić, their franchise player, to the Los Angeles Lakers in exchange for Anthony Davis.

Much has been written about this inexplicable decision by the Mavs, but for the Lakers—thrilled to acquire one of the league’s best players—it might just lead to a championship this very year.

Just imagine: LeBron James. Luka Dončić. Austin Reaves. It’s hard to find a better offensive trio. Add to that a renewed collective defensive intensity, and the Lakers could very well reach the top.

Sure, the roster isn’t perfectly built and has some clear weaknesses—Jaxson Hayes is the only true center, Dončić will always be an easy target on defense, and LeBron James is 40 years old. But still, the Lakers have reasons to believe.

Good luck to the teams that have to face them.



4. Denver Nuggets (50 wins – 32 losses) vs Los Angeles ClippersLast year, the Nuggets dreamed of being crowned champions once again. But they ran straight into a Minnesota wall, with their hopes shattered by the Timberwolves' stifling defense.

This year, Denver has at times looked close to its best—but just as often, very far from it. So much so that Michael Malone, the coach who led them to a title, was fired just three games before the start of the playoffs, replaced on an interim basis by David Adelman.

Nikola Jokić—still the best player in the world and locked in an epic MVP duel with SGA—has continued to amaze. Averaging a triple-double with nearly 30 points per game this season (29.1 pts, 12.7 rebounds, 10.2 assists), his stat line is simply surreal. That’s how you define a franchise player.

Christian Braun continues to improve and could be named Most Improved Player. Westbrook, surprisingly, has fit in well with the team—even though disputes over his playing time reportedly contributed to Malone’s dismissal.

Despite everything, the team’s results have been inconsistent. Injuries to Aaron Gordon, Jamal Murray taking until the second half of the season to find his rhythm, and a hot-and-cold (and frankly disappointing) Michael Porter Jr. haven’t helped.

Jalen Pickett has been very promising, and Julian Strawther brings a potential offensive spark—but Denver doesn’t look as strong as in years past.

Having the best player in the world on your team can fix a lot of problems. Still, it wouldn’t be shocking to see them exit the tournament early. Their first-round matchup against the Los Angeles Clippers won’t be easy.



5. Los Angeles Clippers (50 wins – 32 losses) vs Denver Nuggets


The Clippers are flying under the radar. But these old pirates might just surprise everyone in the tournament.

Tyronn Lue’s squad is packed with experience, led by seasoned veterans James Harden and Kawhi Leonard. And they’re coming in hot—riding an incredible eight-game winning streak, including a clutch win over the Warriors on the final day of the season to avoid the play-in.

Ivica Zubac remains one of the league’s most underrated players, Norman Powell had a high-quality season, and Kris Dunn has stood out with his stellar defense. In the offseason, the franchise added Bogdan Bogdanović as an additional offensive weapon.

But the Clippers’ success hinges entirely on the level of their star duo—former MVP and former Finals MVP. Fortunately for them, James Harden has been consistently excellent all season long, and Kawhi Leonard finished strong, averaging 26.7 points, 7.4 rebounds, 3.7 assists, and 1.9 steals per game over his last 12 outings.

The Clippers have no intention of stopping here. So—ready to board the ship ?



6. Minnesota Timberwolves (49 wins – 33 losses) vs Los Angeles Lakers


The Timberwolves made it all the way to the Conference Finals last year, carried by their elite defense and an unstoppable Anthony Edwards. Since then, they’ve traded Karl-Anthony Towns for Julius Randle and Donte DiVincenzo. The integration of Randle wasn’t smooth at first, but he now seems to be finding his role more consistently within the team.

Minnesota's season has flown under the radar, with fewer highlight moments from their superstar than usual. But it would be a mistake to count them out. Let’s not forget they still have Rudy Gobert—four-time Defensive Player of the Year—as well as Naz Reid and smart role players like Mike Conley and Jaden McDaniels.

Of course, everything for Minnesota hinges on Anthony Edwards. “Ant-Man” has become even better from beyond the arc, hitting 4 threes per game at a 39.5% clip, making him one of the league’s top shooters this season. However, that has sometimes come at the expense of him exploiting his incredible ability to drive in the paint and draw fouls—actions that open up the floor for his teammates.

Most importantly, Edwards will need to show growth in his playmaking and decision-making. Opposing defenses won’t hesitate to double-team him, pressure him full court, and do whatever it takes to prevent him from finding his rhythm. He’ll get his points no matter what—but can he elevate his teammates and take Minnesota to the next level?

A star-studded first-round showdown with the Lakers awaits.



7. Golden State Warriors (48 wins – 34 losses) vs Houston Rockets


The Golden State Warriors believe—fiercely. Since the arrival of Jimmy Butler, the Californians have become one of the best teams in the league, going 23–8. The presence of the forward—his defensive IQ, his ability to draw fouls and make the right plays—has freed up Steph Curry, who remains as phenomenal as ever and arguably the most entertaining player to watch in the league.

Sure, the Warriors had to go through the Play-In after losing a season-ending thriller to the Clippers, but that hasn’t shaken their confidence. Steve Kerr’s men know what it takes to win a title, and the playoff experience of Curry, Draymond Green (a DPOY candidate), and Jimmy Butler could carry this group deep into the postseason.

Their first battle? Against the Rockets—who, make no mistake, will be ready for war.



8. Memphis Grizzlies (48 wins – 34 losses) vs Oklahoma City Thunder


Hard to believe the Grizzlies were sitting in second or third place in the West for most of the season. They secured the final playoff spot through the Play-In—losing a hard-fought battle to the Warriors, then bouncing back with a comfortable win over the Mavericks. Now, Ja Morant and company must face the formidable Thunder in the first round. Can they weather the storm?

They may not have set themselves up in the best way. This season was marked by repeated absences—Ja Morant missed 32 games (25 due to suspension for gun possession, 7 for injury), and Brandon Clarke was ruled out for the season with an injury since March 19. Despite a respectable record, head coach Taylor Jenkins was shockingly fired on March 28 with just nine games left in the season. That makes it tough to see Memphis making a deep run, especially with standout rookie Jaylen Wells also sidelined.

Still, Memphis has a lot of talent. Jaren Jackson Jr., All-Star and arguably the team’s best player this season, Desmond Bane, Scottie Pippen Jr., and of course Ja Morant—back to elite form. He’s as incredibly gifted on the court as he is immature in his antics and celebrations… though, to be fair, those celebrations are honestly pretty funny.

So yes, the Grizzlies have weapons. Enough to topple Oklahoma? That remains to be seen. But be careful not to poke the sleeping bear—it might come out guns blazing.



16 teams. So much talent. Only one will emerge as champion.

If we had to risk a prediction, here at SportsAilEvasion we’d bet on a Thunder–Celtics Finals… with Oklahoma coming out on top.

And you? Who do you think will take the crown?


Thanks for reading, and see you soon on the site!





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